Trajet :
En venant de Paris, Senlis et Crépy-en-Valois : N2 - Sortie Villers-Cotterêts et Largny-su-Automne. Prendre à gauche au stop En venant de Soissons : N2 Dépassez Villers-Cotterêts et tournez à droite au Moulin à Vent vers Largny-sur-Automne
Description :
Visite du Parc et du jardin à 14h30 et 16h30 Accueil par Nicolas et Laurence Vivant, brêve présentation historique des lieux et remise du document de visite permettant d'apprécier les aménagements du parc, d'identifier les végétaux et les sculptures. Cette visite se poursuit par une découverte de la carrière de pierre qui habite le sous-sol de la propriété ! Entièrement nettoyé cet hiver, et récemment dotée d'un chemin de lumière, cette carrière recèle de surprenants fossiles marins. Cette visite, réservée à une trentaine de personnes maximum se fait sur réservation par téléphone ou email
Description Longue :
Le parc et le jardin de La Muette sont aménagés le long de la grande terrasse du XVIe siècle et autour d’une maison qui fut celle des Longueval, capitaines des chasses de la forêt de Villers-Cotterêts, de François 1er à Henri IV, famille à qui l’on doit la plus grande partie des constructions actuelles de La Muette. La Muette fut ensuite propriété des Marquis de Condren, du XVIIe siècle à la Révolution, vendue ensuite à l’Abbé Jacques Conseil, Curé et Maire de Largny et oncle d’Alexandre Dumas. Quelques hydrangeas pour vous accueillir et vous inviter à emprunter la grande allée de marronniers qui se trouve devant vous. Sur votre droite, vous apercevrez le pigeonnier du XVIe siècle et un labyrinthe de pommiers et poiriers récemment créé. Promenez-vous le long du petit chemin d’eau qui serpente parmi une centaine de variétés de jeunes arbres et arbustes. Au bout de l’allée de marronniers, une porte élevée au début du XVIIe siècle, autrefois empruntée par la meute des chiens pour gagner la forêt, à travers la prairie. Aux extrémités, deux petits pavillons d’ornement ferment le mur d’enceinte. L’autre allée, de tilleuls, longe la grande terrasse élevée au XVIe siècle. Ornée de petits pilastres, imposante par sa longueur et la qualité de son appareillage, elle surplombe la vallée de l’Automne et un grand massif boisé. Aux pieds des tilleuls, à l’automne, un surprenant tapis de cyclamens… A gauche du petit pavillon qui ferme l’allée de tilleuls au fond du parc, un petit escalier permet de descendre pour longer le mur de la terrasse et arriver à un jardin né de la très simple harmonie de la pierre du Valois et de boules de buis. Il offre une vue inédite de la tour carrée du XVIe siècle qui domine la route et assurait jadis la défense des lieux. Au bout de cette promenade, une petite ouverture (sur votre gauche) permet de rejoindre le jardin de buis : un parterre dessiné par notre grand-mère il y a plus de 50 ans et soigneusement entretenu depuis. Au centre, des rosiers très florifères et remontants apportent une touche de couleur et de flou dans cette dentelle verte très structurée. Le jardin de buis est fermé sur ses quatre côtés : deux en pierre (la maison) et deux en verdure (la charmille). Trois arcades taillées dans les charmes ouvrent sur la terrasse inférieure. En regardant la maison du jardin de buis, on voit bien la tour qui date du XVIe siècle et autour de laquelle est aménagée la maison. Cette tour, en pierres et voûtée au rez-de chaussée et 1er étage, est surmontée d’une haute cheminée en pierres et briques. Les marques de la charpente primitive montrent que la haute toiture avait le même angle que celle du pavillon Henri II du château de Villers-Cotterêts. Accolée à la grande tour, une plus petite tour abrite un escalier en pierre, lui aussi du XVIe siècle, qui permet d’accéder aux étages supérieurs. Le corps de logis accolé à cette tour date également du XVIe siècle. Au rez-de chaussée, la première pièce traversée mène à un salon aménagé dans une salle voûtée en pierre. Au 2ème étage de la tour, une vue surprenante sur le jardin de buis permet d’en apprécier le dessin.
Conditions :
3 euros